Je ne crois pas que l'on puisse rire de tout car il y a des choses qui ne font pas forcément rire tout le monde, c'est ca aussi la liberté d'expression...
Et lilirose qu'elle expérience horrible tu as dû subir ...c'est ce que ressent une femme voilée en France mais elle est agressée du regard par tout les gens qui passe, même s'il ton histoire n'est pas comparable bien-sûr
au final, à part vous plaindre d'une liberté que vous jugez trop grande uniquement par rapport à la sacralisation de votre religion, que retenez vous de ce pays qui vous a accueilli ?
point de merci pour pouvoir vivre votre religion sans être condamné, (comme dans tant d'autres pays au monde) on vous aide même à construire vos lieux de cultes.
point de merci pour vous pouvoir vous faire soigner, même si vous n'en n'avez pas les moyens.
point de merci pour donner à vos enfants une éducation, certes laïque, certes avec ses failles, ses échecs, mais tout de même, gratuitement et pour tous, y compris pour faire de grandes études
point de merci pour toutes ces aides financières allouées pour celles et ceux qui n'ont pas assez pour nourrir leur famille, pour se loger
point de merci pour tout ce réseau culturel qui aide à combattre l'obscurantisme, l'intolérance, le terrorisme intellectuel (déjà) et qui entre autre passe par tous ces journaleux pourris que vous critiquez.
outre mes 2 meilleurs amis musulmans, le proche amical de mon entourage (j'en ai peu, mais leur qualité me suffit) se compose d'un juif, d'un turc musulman non pratiquant, d'une catholique, de deux athées et d'une vietnamienne réfugiée politique.
et bizarrement, charlie ne nous a jamais frustrés, traumatisés, choqués, agacés. nous n'y prêtions pas attention, le laissant profiter, au même titre que nous, de sa liberté. de penser, de dire, d'écrire, de dessiner.
aujourd'hui, je demeure persuadée que nous pouvons tous vivre ensemble en paix, mais pour cela il faudra revenir sur des concessions qui n'auraient jamais du être faites ! nous avons trop donné sans rien en retour, à part une demande incessante de devoir s'adapter aux autres, et non pas l'inverse.
vous souffrez sans doute des amalgames, des caricatures.
nous, nous souffrons de vous avoir accueilli à bras ouvert, pensant que vous aviez le souhait d'intégrer notre culture, notre pays, avec son passé, sa législation, ses coutumes, sa façon de vivre, pour que nous partagions ensemble cette liberté tant enviée de par le monde.
alors qu'au final, nous nous rendons compte que vous ne souhaitez qu'une chose : qu'on s'adapte à vous, sans concession.