Kikéla?

Le vampire est non-mort et non-vivant. Pour Dom Augustin Calmet, il est un "revenant en corps", se distinguant ainsi des revenants immatériels (fantômes ou esprits). Suivant Pérel Wilgowicz[1] les thèmes de prédilection du vampirisme sont l'ombre et le reflet, le miroir et le verre, l'oeil et le regard, le cerceuil, l'effacement de l'espace et du temps, la dent du vampyr et les voi(x)(es) du sang.

Ainsi, le vampire

se nourrit de sang ;
est déjà mort et ne peut-être tué à nouveaux que par des pratiques spéciales : pieu dans le cœur, clou dans la tête, une décapitation ou une crémation (la tradition populaire réclamait les quatre à la fois[4]). Il doit ensuite être enterré à l'angle d'un carrefour (plusieurs variantes) ;
est immortel (c'est-à-dire n'est pas soumis à la vieillesse) ;
pratique la « mastication ». Dans de nombreuses légendes, le vampire ne se nourrit pas que de sang, mais aussi d'excréments humains et de chair, même de la sienne propre : le vampire pratique en effet l'automastication de sa chair et de ses vêtements ;[5]
devient plus puissant avec l'âge, c'est-à-dire qu'il résistera mieux aux lieux saints ou à l'eau bénite par exemple ;
a le teint pâle [4] ou une peau d'une blancheur blafarde ;
a la faculté de se transformer en animal (animal quelconque[4] ou uniquement loup, chauve-souris selon les auteurs) ou en brume[4]. Les formes qui lui sont prêtées selon les auteurs peuvent être diverses : grenouille, araignée, parfois même légumes et autres objets inanimés. Il convient de noter que, contrairement à l'homme atteint de lycanthropie, qui doit ôter ses vêtements avant de prendre la forme du loup-garou, le vampire ne semble pas avoir besoin de se déshabiller pour se changer en animal ;
est très fort, très rapide, a une excellente vision nocturne[4] ;
peut être repoussé, blessé par des symboles sacrés (crucifix, eau bénite)[4] ;
ne supporte pas la lumière du soleil ;
peut lire dans les pensées ;
ne se reflète pas dans les miroirs ;
ne peut franchir un seuil ou pénétrer dans un bâtiment sans y avoir été invité ;
ne peut franchir l'eau courante ;
est indisposé par l'odeur de l'ail ;
est obligé de compter toutes les graines d'un sac renversé devant lui, et de dénouer tous les nœuds qu'il croise, même si le jour arrive, et ne peut s'en détourner que lorsqu'il a fini de les compter ;[6]
a un don pour la séduction dont il se sert pour approcher certaines de ses proies, souvent des femmes.
ne doit pas boire le sang et manger la chair d'un humain mort, qui peut leur causer un empoisonnement très grave.


On retrouve des vampires historiques dans toute l'Europe du Nord, et notamment :

en Lorraine ; (han chaneeeeeeel!!!!!!!!!)
en Prusse ;
en Silésie ;
en Pologne ;
en République tchèque ;
en Autriche ;
en Russie ;
au Danemark ;
en Angleterre.