Oui ... Mais que faire????
Gros boulot... la solution miracle, je ne pense pas qu'elle existe, mais déjà, apprendre à dire non à ses enfants, s'y tenir fermement lorsque c'est nécessaire et en discuter forcément, parce qu'un "non" balancé sans arguments, c'est débile. Je ne parle pas de non pour tout, bien sûr, mais dire non qd cela est utile pour sa construction, sa discipline, qui le rendra plus autonome plus tard, parce qu'il ne sera pas esclave ou addict à qq chose de stupide et qu'il aura après cette éducation le choix de choisir, justement, sa conduite à tenir, qu'il soit plombier, facteur, prof ou ingénieur, il aura cette richesse intérieure qu'est la culture, la vraie et une ouverture sur l'intelligence. Je suis persuadé qu'une très bonne éducation (pas du flicage), mais la chance d'être éduqué et cultivé lui laissera la possibilité d'évoluer. Le but étant de s'améliorer, de génération en génération. Parce que dire non à un enfant, c'est le cadrer, lui inculquer les valeurs auxquelles il devra faire face à l'extérieur. Lui dire non c'est penser à lui et non pas à soi, c'est un vrai boulot de parent. Ce n'est pas facile, mais parent, ce n'est pas juste avoir un bébé à torcher, c'est un adulte en devenir qui respectera ou transgressera. La transgression a du bon quand elle est justifiée. Mais en attendant, je dirais : fais tes devoirs, tu as un chemin à parcourir pour t'exprimer avec aisance à l'écrit comme à l'oral, réfléchir, apprendre à écouter et à regarder, c'est une nourriture fondamentale pour s'imposer dans la société qui dégringole. Le problème, ce sont souvent les parents qui comptent sur les autres pour l'éducation de leurs enfants. L'éducation ne se fait pas seulement à l'école, elle est dans une hygiène de vie basée sur tous les niveaux dont les parents en sont parfois le triste exemple. Les accidents de la vie nous plongent quelque fois dans des périodes de laxismes, c'est hard, mais il faut être vigilant tant que l'on peut et se faire aider si l'on sent que l'on n'est pas à la hauteur. Le malheur ce sont les parents qui ne sentent pas qu'ils ne sont pas à la hauteur et ne désirent pas mieux pour leurs enfants que ce qu'ils sont eux-mêmes. Il y avait une émission hier soir, Envoyé Spécial, je crois... Quand on voit que des gamins se retrouvent placés à 5 ou 6 ans et vont de foyer en foyer jusqu'à leur majorité dans le chaos le plus total, on peut légitimement s'interroger sur le fait que tout le monde ne devrait pas forcément en avoir. Mais alors là, malheureusement, on arrive à une société fascisante, à l'eugénisme et à d'autres déviances pas plus acceptables. Faire ce que l'on peut en restant conscient de ses responsabilités, c'est les aimer. Je ne pense pas être un père mieux que les autres, mais je tiens à ce qu'ils aient le choix et qu'ils ne soient pas socialement stigmatisés parce qu'ils ne savent pas écrire ou aligner un mot derrière l'autre sans faire de faute, ou qu'ils manquent de culture générale. Il ne faut pas se leurrer, il y aura des dirigeants et des esclaves. Qui voudrait que son enfant s'inscrive dans la 2nde catégorie ? La crise va nous faire ressentir tout cela bien plus qu'auparavant. Il y en a qui vont passer et d'autres seront recalés, c'est tout simple. Ce qui l'est moins, c'est comment y échapper quand on est hors catégorie. J'applique juste les bases et ensuite, il ne faut pas oublier qu'un enfant est un être à part entière. Il faut le remplir du meilleur, je pense. Mais ceci reste mon avis très personnel. Heureusement, avec Sam, nous nous rejoignons sur ce point. Mon seul conseil, si vous devez vous reproduire, ne le faites pas avec n'importe qui ! Nous avons adopté, c'est encore différent...