Le bon réflexe : Faire la sieste
Sieste et paresse sont souvent associées. À tort. Cette parenthèse de sommeil permet d’être plus efficace, de réduire le stress, donc de préserver notre cœur.
Piquer un petit somme trois fois par semaine divise par trois le risque d’accident cardiaque (
Siesta in healthy adults and coronary mortality in the general population d’Androniki Naska, Eleni Oikonomou, Antonia Trichopoulou, Theodora Psaltopoulou et Dimitrios Trichopoulos, in Archives of Internal Medicine, 12 février 2007.). Se reposer durant la journée aide à lutter contre le stress, une des causes des maladies cardio-vasculaires. Outre ses effets bénéfiques sur le cœur,
la sieste rééquilibre le système nerveux et le sommeil. Elle facilite aussi la concentration, renforce la mémoire et la vigilance. Nombre d’entreprises réfléchissent sérieusement à la généraliser, comme au Japon.
Combien de temps : entre dix et vingt minutes. En dessous, on n’observe de béné*fices ni sur la mémoire, ni sur la concentration. Au-delà, on plonge dans un sommeil profond et le réveil risque d’être difficile. Quand : vers 14 heures, lorsque le rythme biologique connaît un creux. Même si chacun a son propre rythme, il suffit d’écouter son corps : nous avons presque tous une petite phase de somnolence naturelle à cette heure-là. Comme si le corps étaitbiologiquement programmé pour ce moment de récupération.
Au bureau : confortablement assis, le téléphone décroché, la lumière éteinte, tenter de se relaxer en respirant profondément plusieurs fois de suite et en « piquant du nez », au sens premier du terme.
À la maison : s’installer dans un fauteuil – éviter de se coucher dans son lit pour ne pas s’endormir pour de bon. Pour parer à l’angoisse de ne pas se réveiller, régler la sonnerie de son réveil. Avec l’expérience, il devient facile de se programmer pour dix à quinze minutes, et le réveil se fera naturellement.