Je signe même si je n'y crois pas, c'est beau de rêver dans la société actuelle !
Suffit de voir deux minutes les drames familiaux et personnels sur les groupes d'entraide entre parents concernés, tout est fait pour enfoncer les familles et en particulier les mamans : pression sociale, médicale et maltraitance institutionnelle. Sans parler des faits divers qui pullulent dans les journaux télévisés, les drames familiaux touchent très souvent des familles avec enfants handicapés.
Cela dit des protections légales existent pour les salariés (quand la loi est respectée).
La meilleure méthode (mais pas la plus facile, j'en conviens) pour certains handicaps reste de mettre en place des prises en charge modernes (bien souvent contre les institutions et les médecins sclérosés dont la formation est totalement obsolète, je ne parle même pas des acteurs du médico-social pour qui nos enfants ne sont que des portes-monnaie sur pattes quand ce n'est carrément pas une rente assurée à vie !!)) de façon extrêmement précoce qui permettent à nos enfants de progresser et de gagner en autonomie, un jour, le tout basé sur l'obtention d'un diagnostic médical fiable (souvent tout est fait pour ne pas mettre une étiquette sur nos enfants soit disant pour les protéger alors que ça les condamne bien souvent à ne pas obtenir les soins nécessaires). C'est dur, c'est usant (en particulier de leur ouvrir des droits et de les faire respecter !!).
Dans notre cas, nos garçons étaient condamnés par les médecins avant leurs deux ans de part leurs troubles moteurs et neurologiques plutôt sévères. Aujourd'hui ils ont presque quatre ans, ils parlent, vont à l'école (ils passent en moyenne section), ont des comportements adaptés (ils sont autistes et IMC), quasiment plus de retard moteur. Nous changeons de région cet été pour qu'ils puissent bénéficier de plus d'inclusion : trois jours complets à l'école (avec cantine, sieste et aide humaine), le reste du temps sessad dont le but est de mettre le paquet afin qu'ils puissent aller au CP à temps plein. Nos garçons ne sont pas des exceptions (nous utilisons le même type de thérapies cognitivo-comportementales que le fils de Francis Perrin pour ceux qui connaissent mais qui ne sont pas réservées qu'à l'autisme, hein !), nous avons beaucoup travaillé pour qu'ils progressent et ils vont continuer, plus ils progresseront, plus ils deviendront autonomes, plus j'aurais une chance de reprendre une vie professionnelle et sociale, un jour.