Selon un sondage réalisé par OpinionWay en décembre, 52% des Français admettent avoir déjà remis en vente certains de leurs cadeaux reçus à Noël ou envisagent de le faire.
Les femmes et les hommes sont quasiment à égalité dans cette pratique (respectivement 51 et 52%) qui reste majoritairement le fait de jeunes (63% chez les 18-24 ans, contre 38% chez les 60 ans et plus). Et seulement 10% des personnes envisagent d'offrir le cadeau indésirable à quelqu'un d'autre, selon Ebay.
Les cadeaux susceptibles d'être les plus revendus sont ceux de la famille éloignée (56%), ceux des collègues (47%), des amis (33%) et des beaux-parents (29%).
Ceux des proches, comme les enfants ou les conjoints, sont en général épargnés par cette pratique (respectivement 5 et 4% de revente).
Le phénomène, qui a véritablement émergé il y a une dizaine d'années, "s'est renforcé avec la crise économique et - nous l'avons constaté depuis le Grenelle de l'environnement, en 2008 - avec l'importance de l'écologie et la notion de recyclage", explique Olivier Mathiot, co-fondateur de PriceMinister.
Pourtant, c'est plutôt le côté "pragmatique" de la revente qui l'emporte: 60% des Français arguent d'un cadeau reçu en double, 56% d'un présent qui ne leur plaît pas, 41%, qu'ils jugent inutile.
Seuls 36% déclarent préférer remettre leurs cadeaux sur le marché plutôt que de les jeter tandis que 35% évoquent un besoin d'argent pour expliquer leur démarche.
Phénomène tabou
En moyenne, les Français espèrent en tirer près de 90 euros, qui à 31% seront employés pour payer les factures de Noël, et à 45% pour se faire un cadeau plus désirable.
Selon EBay, la revente intervient par ailleurs de plus en plus tôt. En 2013, le pic est attendu le 7 janvier, "soit deux semaines plus tôt que l'an dernier et que chez la plupart de nos voisins européens".
L'an dernier, dès le 26 décembre, 6.564 cadeaux de Noël avaient été revendus sur le site entre 20H et 21H, soit près de 110 à la minute.
Pourtant, près de la moitié de la population demeure réfractaire à cette pratique, mal perçue.
Ainsi, 48% des Français déclarent qu'ils ne revendront pas leurs cadeaux de Noël, jugeant cette pratique contraire à l'esprit de Noël. Parmi eux, 90% trouvent même cela "choquant".
Plus d'un Français sur trois en fait même une question de principe: "on ne se sépare pas de ses cadeaux de Noël, un point c'est tout", révèle un autre sondage réalisé par le site de petites annonces Vivastreet.
31% jugent "gênant" de revendre ses cadeaux de Noël. D'ailleurs, cette pratique reste majoritairement taboue, 71% de ceux qui s'y adonnent se gardant bien d'en faire état.
Enfin, selon PriceMinister, 6% des Français, seulement, en informent la personne qui leur a offert le cadeau en question, les hommes étant à cet égard légèrement plus enclins à la franchise (8%) que les femmes (4%).
Les femmes et les hommes sont quasiment à égalité dans cette pratique (respectivement 51 et 52%) qui reste majoritairement le fait de jeunes (63% chez les 18-24 ans, contre 38% chez les 60 ans et plus). Et seulement 10% des personnes envisagent d'offrir le cadeau indésirable à quelqu'un d'autre, selon Ebay.
Les cadeaux susceptibles d'être les plus revendus sont ceux de la famille éloignée (56%), ceux des collègues (47%), des amis (33%) et des beaux-parents (29%).
Ceux des proches, comme les enfants ou les conjoints, sont en général épargnés par cette pratique (respectivement 5 et 4% de revente).
Le phénomène, qui a véritablement émergé il y a une dizaine d'années, "s'est renforcé avec la crise économique et - nous l'avons constaté depuis le Grenelle de l'environnement, en 2008 - avec l'importance de l'écologie et la notion de recyclage", explique Olivier Mathiot, co-fondateur de PriceMinister.
Pourtant, c'est plutôt le côté "pragmatique" de la revente qui l'emporte: 60% des Français arguent d'un cadeau reçu en double, 56% d'un présent qui ne leur plaît pas, 41%, qu'ils jugent inutile.
Seuls 36% déclarent préférer remettre leurs cadeaux sur le marché plutôt que de les jeter tandis que 35% évoquent un besoin d'argent pour expliquer leur démarche.
Phénomène tabou
En moyenne, les Français espèrent en tirer près de 90 euros, qui à 31% seront employés pour payer les factures de Noël, et à 45% pour se faire un cadeau plus désirable.
Selon EBay, la revente intervient par ailleurs de plus en plus tôt. En 2013, le pic est attendu le 7 janvier, "soit deux semaines plus tôt que l'an dernier et que chez la plupart de nos voisins européens".
L'an dernier, dès le 26 décembre, 6.564 cadeaux de Noël avaient été revendus sur le site entre 20H et 21H, soit près de 110 à la minute.
Pourtant, près de la moitié de la population demeure réfractaire à cette pratique, mal perçue.
Ainsi, 48% des Français déclarent qu'ils ne revendront pas leurs cadeaux de Noël, jugeant cette pratique contraire à l'esprit de Noël. Parmi eux, 90% trouvent même cela "choquant".
Plus d'un Français sur trois en fait même une question de principe: "on ne se sépare pas de ses cadeaux de Noël, un point c'est tout", révèle un autre sondage réalisé par le site de petites annonces Vivastreet.
31% jugent "gênant" de revendre ses cadeaux de Noël. D'ailleurs, cette pratique reste majoritairement taboue, 71% de ceux qui s'y adonnent se gardant bien d'en faire état.
Enfin, selon PriceMinister, 6% des Français, seulement, en informent la personne qui leur a offert le cadeau en question, les hommes étant à cet égard légèrement plus enclins à la franchise (8%) que les femmes (4%).