Astuce beauté/hygiène : transpi !!

Comme je suis bouboule, je transpire pour un oui ou un non.
La pierre d'alun est hémostatique il me semble ? En tout cas je l'ai refilée à un gars qui l'utilise après avoir rasé sa peau super réactive, et ça lui fait du bien.
Le citron, une copine malgache m'avait donné l'astuce, mais j'ai un grand souci avec la nourriture, je ne peux pas utiliser un aliment en cosmétique, genre masque capillaire au yaourt, ou à l'avocat, je trouve que la bouffe c'est sérieux on ne joue pas avec :wacky:!
C'est au point que je pète un câble si dans un film un stand de bouffe est renversé lors d'une course poursuite (genre "Tendre Poulet" avec Annie Girardot et Philippe Noiret et plein d'autres films ). Toute une éducationo_O
 
La pierre d'alun présente des propriétés déodorantes. Elle s'utilise sur peau humidifiée, et séduit de nombreux consommateurs. Mais comme elle contient de l'aluminium, est-elle dépourvue de toxicité ? L'Agence de sécurité sanitaire des médicaments (Affssaps) souhaite une évaluation dans les meilleurs délais.
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Formé de cristaux, l'alun se présente sous forme de sel appelé alun de potassium ou sulfate double de potassium et d'aluminium.

Il en existe trois variétés : la pierre d'alun naturelle, la pierre d'alun reconstituée et la pierre d'alun synthétique.

  • La pierre d'alun naturelle : elle est extraite de l'alunite, purifiée et recristallisée, et composée de " potassium d'alun ". Elle présente un aspect translucide avec des nervures à l'intérieur.
  • La pierre d'alun reconstituée par réactions chimiques n'a pas le même aspect : elle est opaque, et les produits en vente ont tous la même forme.
  • La pierre d'alun synthétique est composée d'"ammonium d'alun " qui provient de l'industrie du nylon. Elle est bon marché et souvent fabriquée en Asie.
Faut-il craindre l'aluminium contenu dans la pierre d'alun ?

De part sa formule la pierre d'alun naturelle ou reconstituée contient donc bien de l'aluminium (à hauteur de 5%). Mais ce n'est pas le même aluminium que celui qui est utilisé dans les déodorants antitranspirants et qui se présente, lui, sous forme de chlorhydrates d'aluminium (voir article " déodorants à base de sels d'aluminium sur peau rasée = danger ! ").

Selon les fabricants de pierre d'alun, l'aluminium présent dans les galets de pierre d'alun se transforme sur la peau en oxydes d'aluminium stables et peu solubles. Ils estiment que ces molécules de poids moléculaire important ne peuvent pas pénétrer à travers la peau. Elles seraient éliminées par rinçage à l'eau ou par la transpiration.

En outre, l'exposition de l'organisme à l'aluminium contenu dans la pierre d'alun n'est pas la même que celle liée aux déodorants à base de chlorhydrates d'aluminium. En effet un stick de pierre d'alun dure environ une année, alors que les sticks de déodorants à base de chlorhydrates d'aluminium doivent être renouvelés toutes les trois semaines.
Mais pour le professeur Roger Deloncle, chercheur à la faculté de pharmacie de Tours, et le docteur Olivier Guillard, chercheur à la faculté de médecine de Poitiers, " ce sel double de potassium et d'aluminium ( contenu dans la pierre d'alun naturelle ou recomposée), ou d'ammonium et d'aluminium ( contenu dans la pierre d'alun synthétique) présente potentiellement les mêmes risques de toxicité que tous les sels d'aluminium " en raison notamment d'une diffusion d'une partie des ions aluminium vers l'intérieur du corps.

Les recommandations de l'Afssaps

Selon le récent rapport de l'Afssaps sur l' " Evaluation du risque lié à l'utilisation de l'aluminium dans les produits cosmétiques ", la concentration en aluminium devrait être limitée à 0.6% dans les produits antitranspirants ou déodorants pour une application quotidienne à long terme.

L'agence a volontairement exprimé cette valeur en pourcentage d'aluminium afin qu'elle puisse s'appliquer aux différentes formes d'aluminium utilisée dans les cosmétiques, y compris les autres sels que les chlorhydrates d'aluminium. Que deviendrait alors la pierre d'alun ?

Une évaluation dans les meilleurs délais

L'Afssaps considère que pour la pierre d'alun synthétique, cette recommandation de restriction en aluminium est applicable.
En revanche, en ce qui concerne la pierre d'alun naturelle et la pierre d'alun reconstituée, l'agence estime nécessaire de procéder à leur évaluation dans les meilleurs délais, afin de connaître les caractéristiques physico-chimiques et/ou d'absorption cutanée.

Nous voyons bien que face au débat provoqué par les études récentes sur le passage de l'aluminium à travers la peau, il est nécessaire d'évaluer le comportement de la pierre d'alun, sous toutes ses formes, sur la peau, et ceci de façon scientifique afin de pouvoir conclure sur un éventuel risque pour la santé.

En attendant, par mesure de précaution, il vaut mieux éviter la pierre d'alun de synthèse, reconnaissable si l'étiquette de l'emballage mentionne " ammonium d'alun ", et préférer, éventuellement, la pierre d'alun naturelle ou reconstituée, reconnaissable si l'étiquette mentionne " potassium d'alun ".

Il faut aussi éviter les déodorants contenant du " chlorhydrate d'aluminium " (mention figurant sur les étiquettes), surtout sur peau rasée ou fragilisée.

Et pour celles et ceux qui souhaitent utiliser des déodorants (difficile de s'en passer...) la solution existe avec les déodorants sans chlorhydrate d'aluminium, et il y en a de plus en plus sur le marché ( bien lire les étiquettes), ou les déodorants labellisés Cosmébio dans lesquels les chlorhydrates d'aluminium sont interdits par la règlementation bio. Mais attention la pierre d'alun naturelle est un cas à part. Elle peut encore aujourd'hui être labellisée Cosmébio tout en contenant un sel d'aluminium.

Caroline Chavigny
 
Pierre d'alun : danger ?
Nous avons pu constater, la mise en cause de la pierre d'alun en tant que sel d'aluminium, et donc en tant que produit dangereux pour la santé.

Nous avons pu lire, des conclusions comme : une personne utilisant de la pierre d'alun présente des traces d'aluminium dans ses urines donc la pierre d'alun passe en grande quantité dans l'organisme.

A titre d'information l'aluminium est un métal ubiquitaire, c'est à dire présent à peu prés partout dans notre environnement (eau, air, alimentation...), tiré de telles conclusions ne peut faire foi de preuve scientifique.

En effet, il n'est aucunement fait preuve que les traces d'aluminium retrouvées proviennent de la pierre d'alun et non d'autres habitudes quotidiennes des personnes testées.

En tant que dernier façonnier français de pierres d'alun depuis 1957, nous n'avons jamais caché la présence d'un sulfate d'aluminium dans la pierre d'alun naturelle. Néanmoins, cela nécessite quelques précisions.

Le pourcentage d'aluminium dans la Pierre d'alun Naturelles des Laboratoires Osma, est une part trés réduite de sa composition.

De plus, l'utilisation de la Pierre d'Alun des Laboratoires Osma doit s'utiliser en mouillant la pierre, donc le produit qui est déposé sur la peau contient une part infime d'aluminium qui selon nos calculs joints est largement inférieur au seuil toléré par l'ANSM.
Pourcentage_d_aluminium_dans_l_alun_appliqué.pdf

Une polémique existe sur l’aluminium, les sels d’aluminium et plus récemment sur la pierre d’alun. Qu’est ce qui est vrai ? Qu’est ce qui est faux ? Y-a-t-il un risque sanitaire lié à l’utilisation de la pierre d’alun des Laboratoires Osma?

Est-ce que la pierre d’alun est un sel d’aluminium ?
La pierre d’alun est un sulfate double, de potassium et d’aluminium. Elle est donc assimilée à une typologie de sels d’aluminium mais différente des chlorhydrates d’aluminium. La distinction entre les deux est très importante car non seulement la solubilité est différente mais également la taille des molécules.

Est-ce que les sels d’aluminium sont dangereux ?
Dans un rapport conjoint de l'AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé) – l'AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) – l'INVS (Institut de Veille Sanitaire) en novembre 2003 les conclusions formulées en 1997 par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sont confortées : en l'état actuel des connaissances, les sels d'aluminium utilisés dans les produits cosmétiques ne peuvent pas être considérés comme cancérigènes. Ce rapport établit également qu' "en l'état actuel des connaissances, aucune relation causale ne peut être raisonnablement envisagée" avec la maladie d'Alzheimer.
Le 16 décembre 2004, les experts de la Commission de Cosmétologie de l'AFSSAPS se sont prononcés "en faveur de l'innocuité des produits cosmétiques contenant de l'aluminium".
En 2008, un groupe d'experts reconnus a fait l'analyse des données scientifiques disponibles sur le sujet. Leur conclusion, parue dans le Bulletin du Cancer, est sans équivoque. Elle confirme celle des autorités de santé : il n'existe aucune preuve scientifique qui viendrait cautionner l'hypothèse d'un lien entre cancer du sein et utilisation des sels d'aluminium.
"La conclusion du groupe d’experts rejoint celles des autorités de santé françaises et américaines. Après analyse de la littérature disponible sur le sujet, aucune preuve scientifique en faveur de l’hypothèse n’engage à poursuivre sur cette voie de recherche".
Enfin, plusieurs organismes de recherche sur le cancer (Cancer Research UK, The American Cancer Society) ont confirmé, ces deux dernières années, que les antitranspirants (en anglais : antiperspirant) ne peuvent être considérés comme une cause du cancer du sein.
En conclusion, l’analyse des données scientifiques disponibles considérées comme les plus robustes par les autorités de santé publique et les comités d’experts internationaux leur a permis de démontrer qu'aucun élément ne permet d'étayer l'implication des sels d'aluminium dans le cancer du sein ou la maladie d'Alzheimer.
Mais alors pourquoi entends-je dire que les déodorants contenant des sels d’aluminium sont dangereux pour ma santé ?
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Car deux études ont été citées récemment par les médias, elles ont été menées à l'Université de Genève ainsi qu'à Poitiers.

. L'étude de l'Université de Genève
L'étude de l'Université de Genève est une étude in vitro réalisée sur des lignées de cellules mammaires humaines immortalisées. Son objectif était de rechercher si l'exposition à long terme, de ces cellules aux sels d'aluminium favorisait l'apparition d'un des critères d'identification d'un stade précoce de cancérisation. Après exposition, ces cellules ont été injectées à des souris immuno-déficientes. Les résultats de cette étude montrent que les animaux traités ne développent pas de tumeurs. Les seuls effets observés sont des modifications de certains biomarqueurs, au niveau cellulaire, dont l’extrapolation reste basée sur des hypothèses.
Les auteurs concluent eux-mêmes que leurs résultats ne démontrent pas de lien entre exposition à l’aluminium et cancer du sein. De plus, ils admettent que, dans les tests bactériens actuellement utilisés pour évaluer le potentiel mutagène d'une substance, l’aluminium n’induit aucun effet.
. L'étude de Poitiers
Cette étude porte sur un cas isolé d’une personne présentant un taux d’aluminium élevé dans le sang conjugué à une importante fatigue et des douleurs osseuses. Après étude de ce cas, les rédacteurs de l’étude ont conclu que ces troubles étaient liés à l’utilisation d’un déodorant contenant des chlorhydrates d’aluminium.
Il ne s'agit que de l'observation d'un cas isolé, d'autres cas similaires n'ayant jamais été rapportés dans la littérature scientifique depuis cette publication en 2004. Elle n’a donc aucune valeur d’un point de vue épidémiologique.
D'un point de vue général, l'Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé (ANAES) a publié un guide permettant aux scientifiques d'analyser de manière critique les articles et études sélectionnés et définir leur niveau de preuve en fonction de la méthodologie. Cet outil est utilisé par la Haute Autorité de Santé (HAS) dans ses propres travaux. Sur une échelle qui va de 1 à 5 (5 correspondant au plus faible niveau de preuve), l'étude de Poitiers se situe en bas de l'échelle de preuve scientifique (niveau 4). Il est donc étonnant que les auteurs parlent de preuve irréfutable !
Est-ce que la pierre d’alun des Laboratoires Osma présente un quelconque risque de toxicité ?
Il n'a à ce jour pu être fait la preuve du passag transcutané de l'alun lors de son utilisation cosmétique. En effet, il semble qu'au contact avec l’eau, la pierre d’alun va libérer tous les ions qui la composent à savoir les ions potassium, des ions sulfate et de l’hydroxyde d’aluminium. L’hydroxyde d’aluminium très peu soluble va rester en surface de la peau et va alors agir comme une barrière contre la sudation.
Contrairement à ce qu’a pu être dit, les ions lactate contenus dans la sueur ne peuvent entraîner la solubilité de l’hydroxyde d’aluminium de par une différence de potentiel négative.
De plus, de par son effet astringent, l’alun déposé sur la peau va immédiatement agir sur les pores de la peau en réduisant leur taille.
Ainsi, sur une peau non lésée, toute pénétration transcutanée de la pierre d’alun des Laboratoires Osma est exclue. Et sur une peau lésée, le potentiel passage est jugé infinitésimal.

Pour information et pour une éventuelle comparaison : en partant d’une absorption par le corps de 100% de la pierre d’alun appliquée sur la peau (ce qui est impossible !), avec une utilisation journalière, on applique au maximum 140 milligrammes d’alun sur la peau ce qui donne une quantité d’ion aluminium inférieure à 8 milligrammes par jour. Cette quantité qui serait absorbée demeure inférieure à l’apport hebdomadaire d’aluminium tolérable par l’alimentation de 17mg/jour (pour une personne pesant 60kg), préconisé l’Organisation Mondiale de la Santé.

L'avis d'un dermatologue.
 
Je regrette le temps de mon enfance où on ne s' inquiétait pas de tout ça .
Maintanant , plus rien n' est sain , la nourriture , les cosmétiques , les vêtements , les médics , même les tickets de caisse sont toxiques ...
On se contrarie tout le temps et c' est usant .
Quand j' étais jeune , la vie était plus simple , beaucoup moins chère , moins stressante...:wacky:
On dirait une vieille Mamie qui parle mais c' est vrai et je n' ai que 42 ans !
Bon d' accord , je sors :D
 
Je regrette le temps de mon enfance où on ne s' inquiétait pas de tout ça .
Maintanant , plus rien n' est sain , la nourriture , les cosmétiques , les vêtements , les médics , même les tickets de caisse sont toxiques ...
On se contrarie tout le temps et c' est usant .
Quand j' étais jeune , la vie était plus simple , beaucoup moins chère , moins stressante...:wacky:
On dirait une vieille Mamie qui parle mais c' est vrai et je n' ai que 42 ans !
Bon d' accord , je sors :D

Oui je suis du meme avis que toi maintenant on ne peu plus rien faire sans entendre des contre indications...