No Sarkozy day facebook

Sonia

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24 Novembre 2006
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No Sarkozy Day" divise la toile

L'Italie a eu son "No Berlusconi Day" au début du mois de décembre. La France aura-t-elle son "No Sarkozy Day" ? Plus de 350.000 internautes, réunis sur Facebook, veulent organiser une fronde populaire contre le président de la République le 27 mars prochain. 30 blogueurs pourtant réputés anti-sarkozyste se sont prononcés contre pour des raisons idéologiques offrant ainsi à internet un débat sur les fondements de la contestation démocratique.

Tout commence il y a quelques mois par la création d'un groupe sur Facebook intitulé "Un million de personnes contre Sarkozy". Les internautes adhérent. Le nombre d'adeptes augmente. Sébastien Ball et ses amis, porteurs de l'idée, voient le phénomène grandir mais ne découvrent les véritables possibilités de ce rassemblement virtuel qu'au début du mois de décembre en regardant quelque 350.000 Italiens défiler dans les rues de Rome pour célébrer le "No Berlusconi Day".

Le 27 mars partout en France
Dès le lendemain, ils changent de nom. Fini le banal 'Un million de personnes contre Sarkozy", place au "No Sarkozy Day" plus propice au "buzz médiatique", avoue Sébastien Ball. Le jeune homme de 25 ans propose une date de rassemblement : le 20 mars 2010, "la veille du printemps, un jour symbolique", mais juridiquement irrecevable pour cause d'élections régionales. Le "No Sarkozy Day" devrait donc se dérouler le 27 mars à Paris, place de la Bastille, et devant toutes les préfectures et sous-préfectures de province. S'il se déroule. Car la contestation s'organise. En provenance de l'Elysée ? Non. Elle émane principalement d'une trentaine de blogueurs connus et reconnus sur la toile... comme anti-sarkozystes notoires !

Trois arguments contre le "No Sarkozy Day"
Difficile à comprendre... Heureusement, les détracteurs du "No Sarkozy Day" ont rédigé un texte commun pour clarifier leur position. Une sorte de manifeste dans lequel ces férus du net donnent leur vision de la démocratie. Premier argument contre ce rassemblement : "En tant que Président de la République, (Nicolas Sarkozy) bénéficie de la légitimité des urnes (...). Nicolas Sarkozy doit rester 5 ans au pouvoir, assumer ses erreurs jusqu'au bout. Le No Sarkozy Day doit avoir lieu le 7 mai 2012 et pas avant". Deuxième argument : "L’antisarkozysme primaire ne fera pas évoluer les mentalités, elle les confortera. Plutôt que de se focaliser sur l'homme, nous préférons nous concentrer sur le bilan désastreux de son action politique". Et enfin dernier argument : "Nous pensons que cette opération se révélera contre-productive. Le risque d’une instrumentalisation et d’une récupération politique d’un futur fiasco existe…".

"Celui qui ne combat pas a déjà perdu"
Sébastien Ball répond à ces blogueurs que "le meilleur opposant à Sarkozy n'est pas un homme politique ou un parti, mais le peuple qui l'a élu". Il veut juste donner "un brin d'espoir" aux participants, ouvrir "tous les possibles". Pour aboutir à quoi ? "A une révolution électorale, à une grève générale... ce n'est pas à moi d'en décider. Je ne suis qu'un gars qui maîtrise mieux que d'autres les réseaux sociaux" et qui "sent qu'il y a une chance que les gens puissent s'exprimer en vrai". La crainte du fiasco, il la balaie en citant Bertold Brecht : "Celui qui combat peut perdre, celui qui ne combat pas a déjà perdu". Sébastien Ball et ses amis ont déjà gagné. La presse parle d'eux et plus 350.000 personnes soutiennent leur initiative.
 

et bien ils n'auront qu'à aller voter ses bons 350 000 ptits gars

:p

surtout celui qui "maîtrise les réseaux sociaux" donc le peuple ???
y'en a déjà qui ont essayé...
:-?​