Une journaliste de la télévision publique danoise la DR1, a été jugée coupable du meurtre de douze petits poissons d'aquarium et d'avoir ainsi enfreint la loi sur la protection des animaux, a annoncé mardi le tribunal de Glostrup.
Lisbeth Koelster, de l'émission "Kontant" de défense des consommateurs, avait démontré en novembre 2004 qu'un shampooing antipelliculaire, Terva, était si toxique qu'il pouvait tuer des poissons. Elle avait alors versé un liquide extrêmement dilué du produit contenant une concentration de 4 à 34 microgrammes par litre de zinc pyrithione, un agent fongicide et bactéricide contre les pellicules, dans l'eau de l'aquarium pour prouver sa dangerosité. Au bout de 24 heures à trois jours, tous les poissons étaient morts, à l'exception d'un seul, souligne le tribunal, dans un communiqué.
Le juge du tribunal de Glostrup n'a pas cependant prononcé de sanction contre l'accusée estimant qu'il s'est passé un temps déraisonnablement long, "quatre ans et demi", entre la plainte contre elle en 2004 et le procès. Conformément à la Convention des Droits de l'homme, article 6, "tout inculpé a le droit à un procès dans des délais raisonnables", ce qui n'a pas été le cas dans cette affaire, a-t-il relevé.
C'est un téléspectateur, un vétérinaire, qui avait porté plainte à l'époque contre la journaliste pour avoir fait subir des souffrances inutiles aux poissons et pour violation des lois sur la protection et sur l'expérimentation des animaux. Le juge de Glostrup a jugé que la journaliste avait "délibérément commis un acte de mauvais traitement des animaux", et enfreint la loi sur la protection animale. Il a toutefois acquitté l'accusée pour violation de la loi sur l'expérimentation des animaux.
Lisbeth Koelster, de l'émission "Kontant" de défense des consommateurs, avait démontré en novembre 2004 qu'un shampooing antipelliculaire, Terva, était si toxique qu'il pouvait tuer des poissons. Elle avait alors versé un liquide extrêmement dilué du produit contenant une concentration de 4 à 34 microgrammes par litre de zinc pyrithione, un agent fongicide et bactéricide contre les pellicules, dans l'eau de l'aquarium pour prouver sa dangerosité. Au bout de 24 heures à trois jours, tous les poissons étaient morts, à l'exception d'un seul, souligne le tribunal, dans un communiqué.
Le juge du tribunal de Glostrup n'a pas cependant prononcé de sanction contre l'accusée estimant qu'il s'est passé un temps déraisonnablement long, "quatre ans et demi", entre la plainte contre elle en 2004 et le procès. Conformément à la Convention des Droits de l'homme, article 6, "tout inculpé a le droit à un procès dans des délais raisonnables", ce qui n'a pas été le cas dans cette affaire, a-t-il relevé.
C'est un téléspectateur, un vétérinaire, qui avait porté plainte à l'époque contre la journaliste pour avoir fait subir des souffrances inutiles aux poissons et pour violation des lois sur la protection et sur l'expérimentation des animaux. Le juge de Glostrup a jugé que la journaliste avait "délibérément commis un acte de mauvais traitement des animaux", et enfreint la loi sur la protection animale. Il a toutefois acquitté l'accusée pour violation de la loi sur l'expérimentation des animaux.