J'ai une "sainte" horreur du poisson... Causalité? :-?
Manger du poisson pour être plus intelligent?
Une étude suédoise suggère qu'il existe un lien entre la fréquence de consommation de poisson et les résultats aux tests d'intelligence. Le poisson rendrait-il plus intelligent?
Réalisée par des chercheurs de l'Académie Sahlgrenska de l'Université de Gothenburg (Suède), cette étude statistique avait pour but de vérifier s'il pouvait exister un lien entre la consommation de poisson chez les adolescents et les scores qui étaient obtenus plus tard dans un test de quotient intellectuel (QI).
Pour cela, ils ont considéré d'une part les réponses à un questionnaire détaillé qui avait été administré à plusieurs milliers d'adolescents de 15 ans (4792 répondants) en l'an 2000. Ce questionnaire interrogeait les jeunes sur leur santé et leur condition socioéconomique, mais aussi sur leurs habitudes alimentaires telles que consommation de poisson.
D'autre part, les chercheurs suédois ont utilisé les résultats de ces mêmes sujets à un test d'intelligence administré en 2003, alors qu'ils se présentaient pour leur service militaire.
Une analyse statistique complexe était ensuite utilisée pour discerner une possible corrélation entre ces deux ensembles de données. Après analyse, les chercheurs montrent qu'il existe un lien significatif entre la fréquence de consommation de poisson et les résultats au test de QI.
Selon cette étude, les adolescents de 15 ans qui mangeaient du poisson plus régulièrement ont réussi nettement mieux leur test de QI, alors qu'ils avaient 18 ans, que ceux qui en consommaient moins souvent.
Plus précisément, les adolescents qui consommaient du poisson plus d'une fois par semaine ont montré un résultat au test de QI (intelligence combinée: verbale et spatiale) qui était en moyenne 12% supérieur au score de ceux qui en mangeaient moins d'une fois par semaine. Les sujets qui consommaient du poisson exactement une fois par semaine montraient quant à eux une augmentation de 7% au test, par rapport aux jeunes qui en consommaient moins fréquemment.
Pour l'intelligence verbale, les chercheurs notent que les adolescents qui mangent le plus souvent du poisson montrent un résultat moyen 9% plus élevé que ceux qui en consomment le moins, tandis que cette proportion atteint 11% dans le cas de l'intelligence spatiale.
Dans le communiqué de l'Académie Sahlgrenska, les chercheurs soulignent que des études précédentes ont montré que le poisson jouait un rôle positif dans le développement cognitif des enfants mais que cette étude est la première recherche d'importance qui teste cette corrélation chez les adolescents.
Bien qu'une corrélation entre deux facteurs n'indique pas nécessairement qu'il existe un lien de cause à effet, les auteurs de cette étude suggèrent que les acides gras polyinsaturés (oméga-3 et oméga-6) pourraient produire des effets bénéfiques sur les performances intellectuelles.
Les détails de cette étude sont publiés dans l'article «Fish intake of Swedish male adolescents is a predictor of cognitive performance», dans l'édition mars 2009 de la revue Acta Paediatrica.
(Photo: Wikipedia)
Manger du poisson pour être plus intelligent?
Une étude suédoise suggère qu'il existe un lien entre la fréquence de consommation de poisson et les résultats aux tests d'intelligence. Le poisson rendrait-il plus intelligent?Réalisée par des chercheurs de l'Académie Sahlgrenska de l'Université de Gothenburg (Suède), cette étude statistique avait pour but de vérifier s'il pouvait exister un lien entre la consommation de poisson chez les adolescents et les scores qui étaient obtenus plus tard dans un test de quotient intellectuel (QI).
Pour cela, ils ont considéré d'une part les réponses à un questionnaire détaillé qui avait été administré à plusieurs milliers d'adolescents de 15 ans (4792 répondants) en l'an 2000. Ce questionnaire interrogeait les jeunes sur leur santé et leur condition socioéconomique, mais aussi sur leurs habitudes alimentaires telles que consommation de poisson.
D'autre part, les chercheurs suédois ont utilisé les résultats de ces mêmes sujets à un test d'intelligence administré en 2003, alors qu'ils se présentaient pour leur service militaire.
Une analyse statistique complexe était ensuite utilisée pour discerner une possible corrélation entre ces deux ensembles de données. Après analyse, les chercheurs montrent qu'il existe un lien significatif entre la fréquence de consommation de poisson et les résultats au test de QI.
Selon cette étude, les adolescents de 15 ans qui mangeaient du poisson plus régulièrement ont réussi nettement mieux leur test de QI, alors qu'ils avaient 18 ans, que ceux qui en consommaient moins souvent.
Plus précisément, les adolescents qui consommaient du poisson plus d'une fois par semaine ont montré un résultat au test de QI (intelligence combinée: verbale et spatiale) qui était en moyenne 12% supérieur au score de ceux qui en mangeaient moins d'une fois par semaine. Les sujets qui consommaient du poisson exactement une fois par semaine montraient quant à eux une augmentation de 7% au test, par rapport aux jeunes qui en consommaient moins fréquemment.
Pour l'intelligence verbale, les chercheurs notent que les adolescents qui mangent le plus souvent du poisson montrent un résultat moyen 9% plus élevé que ceux qui en consomment le moins, tandis que cette proportion atteint 11% dans le cas de l'intelligence spatiale.
Dans le communiqué de l'Académie Sahlgrenska, les chercheurs soulignent que des études précédentes ont montré que le poisson jouait un rôle positif dans le développement cognitif des enfants mais que cette étude est la première recherche d'importance qui teste cette corrélation chez les adolescents.
Bien qu'une corrélation entre deux facteurs n'indique pas nécessairement qu'il existe un lien de cause à effet, les auteurs de cette étude suggèrent que les acides gras polyinsaturés (oméga-3 et oméga-6) pourraient produire des effets bénéfiques sur les performances intellectuelles.
Les détails de cette étude sont publiés dans l'article «Fish intake of Swedish male adolescents is a predictor of cognitive performance», dans l'édition mars 2009 de la revue Acta Paediatrica.
(Photo: Wikipedia)
