AFP - jeudi 27 août 2009, 20h59
La grippe fait exploser les ventes d'une poignée de porte "anticontamination"
La menace de la grippe H1N1 a fait exploser les ventes d'une petite société nantaise, Cyclope, qui fabrique des poignées de porte ergonomiques permettant d'ouvrir les portes avec les avant-bras au lieu des mains, limitant ainsi les risques de contamination.
Richard Houis, patron de Cyclope, a imaginé cette poignée en polypropylène en 2005 pour les toilettes de restaurants. Mais elle a rapidement séduit le milieu hospitalier, et a été testée et améliorée au service des maladies infantiles et tropicales de l'hôpital de Saint-Germain-en-Laye.
La poignée, réputée incassable et disponible en neuf couleurs différentes, a rapidement séduit, tant pour son côté hygiénique (pas de transmission de bactéries via les poignées de portes) que pratique (possibilité d'ouvrir la porte avec les bras chargés).
Cette poignée "anticontamination", partiellement fabriquée en Chine et vendue moins d'une centaine d'euros pièce, a été lancée début 2008.
Plusieurs milliers de ces poignées équipent déjà hôpitaux, laboratoires, toilettes de restaurants, industries alimentaires, et jusqu'aux toilettes de la salle de presse de l'Assemblée Nationale.
Cyclope, qui n'avait vendu que 1.500 poignées en 2008, en a déjà écoulé 6.000 depuis le début 2009 et les devis s'alignent sur le bureau de l'inventeur.
Car la menace de la grippe a fait exploser la demande, les poignées de porte faisant partie des principaux vecteurs de contamination indirecte selon l'Institut national de veille sanitaire (InVS).
De grandes entreprises comme Danone et L'Oréal s'intéressent au produit, ainsi que des banques dont une a demandé un devis pour 40.000 exemplaires. "L'été dernier nous avions une demande de devis par semaine, cette année nous sommes à trois devis par jour", raconte Richard Houis.
Le distributeur Grosseron à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), qui commercialise la poignée, s'est lui-même équipé de 40 exemplaires et la recommande à ses 5.000 entreprises clientes, souligne Yannick Israël, directeur commercial de Grosseron.
La poignée a aussi trouvé des acheteurs à l'étranger : la moitié des ventes se fait aujourd'hui à l'export, du Portugal à l'Italie, en passant par la Suisse et le Koweït.
La grippe fait exploser les ventes d'une poignée de porte "anticontamination"
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La menace de la grippe H1N1 a fait exploser les ventes d'une petite société nantaise, Cyclope, qui fabrique des poignées de porte ergonomiques permettant d'ouvrir les portes avec les avant-bras au lieu des mains, limitant ainsi les risques de contamination.
Richard Houis, patron de Cyclope, a imaginé cette poignée en polypropylène en 2005 pour les toilettes de restaurants. Mais elle a rapidement séduit le milieu hospitalier, et a été testée et améliorée au service des maladies infantiles et tropicales de l'hôpital de Saint-Germain-en-Laye.
La poignée, réputée incassable et disponible en neuf couleurs différentes, a rapidement séduit, tant pour son côté hygiénique (pas de transmission de bactéries via les poignées de portes) que pratique (possibilité d'ouvrir la porte avec les bras chargés).
Cette poignée "anticontamination", partiellement fabriquée en Chine et vendue moins d'une centaine d'euros pièce, a été lancée début 2008.
Plusieurs milliers de ces poignées équipent déjà hôpitaux, laboratoires, toilettes de restaurants, industries alimentaires, et jusqu'aux toilettes de la salle de presse de l'Assemblée Nationale.
Cyclope, qui n'avait vendu que 1.500 poignées en 2008, en a déjà écoulé 6.000 depuis le début 2009 et les devis s'alignent sur le bureau de l'inventeur.
Car la menace de la grippe a fait exploser la demande, les poignées de porte faisant partie des principaux vecteurs de contamination indirecte selon l'Institut national de veille sanitaire (InVS).
De grandes entreprises comme Danone et L'Oréal s'intéressent au produit, ainsi que des banques dont une a demandé un devis pour 40.000 exemplaires. "L'été dernier nous avions une demande de devis par semaine, cette année nous sommes à trois devis par jour", raconte Richard Houis.
Le distributeur Grosseron à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), qui commercialise la poignée, s'est lui-même équipé de 40 exemplaires et la recommande à ses 5.000 entreprises clientes, souligne Yannick Israël, directeur commercial de Grosseron.
La poignée a aussi trouvé des acheteurs à l'étranger : la moitié des ventes se fait aujourd'hui à l'export, du Portugal à l'Italie, en passant par la Suisse et le Koweït.