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clarkgaybeul
Invité
images ours maltraité, photo ours en danger
Voilà des millénaires que la médecine traditionnelle chinoise prescrit des dérivés de bile d'ours dont l'efficacité n'est pas prouvée scientifiquement. Mais, depuis une vingtaine d'années, la vente et la demande résultant des produits de bile ont mené des milliers d’ours à collier à être mutilés dans des fermes souvent insalubres. Sur place, Animals Asia Foundation, une organisation créée par Jill Robinson, tente de faire sortir un maximum d’ours des fermes d’élevage pour les placer dans un sanctuaire qui accueille déjà plus de 200 rescapés. Pour appuyer son action, la Fondation 30 Millions d’Amis a décidé de la soutenir à hauteur de 20 000 $.
La mise sur le marché de produits dérivés de bile d’ours condamne chaque jour plusieurs milliers d’ours noirs d’Asie (dit ours à collier) à subir l’enfer et met un prix sur la tête de chaque animal vivant en liberté.
Dans le sud est de l’Asie, ces plantigrades sont capturés et vendus pour soutenir ces fermes.
C’est pourquoi il reste aujourd’hui si peu d’ours à collier en Asie, une espèce classée en Annexe 1de la CITES, dont tout commerce est strictement interdit.
Attachés par un collier métallique, ces ours sont bloqués jour et nuit en position allongée dans des cages exiguës dans lesquelles ils ne peuvent même pas se retourner. Les blessures à la tête, aux pattes et au dos, dues au frottement répété des animaux contre les barreaux des cages sont visibles sur la plupart d'entre eux.
Entre 10 et 20ml de bile est extrait de chaque ours, deux fois par jour. Leur flan est traversé par une sonde pour prélever leur bile, entraînant d'atroces souffrances. La plupart du temps, pendant l'extraction de bile, les animaux gémissent et frappent leur tête contre les barreaux et quelques ours vont même jusqu'à mâcher leurs propres pattes.
Cet enfer, Jill Robinson l’a découvert en 1993 lorsqu’elle visite une de ces fermes. Elle en revient horrifiée et se fait une promesse : libérer tous les ours qu'elle a pu rencontrer. Pour cela elle a créé Animals Asia Foundation qui disposera rapidement d’un refuge de 10 hectares dans la province du Sichuan en Chine. Ce véritable sanctuaire des ours maltraités recueille déjà plus de 200 spécimens, sauvés de l’horreur.
La Fondation 30 Millions d’Amis mobilisée
De son coté, la Fondation 30 Millions d’Amis avait déjà appelé en 2001 les autorités chinoises à mettre tout en œuvre pour faire interdire de tels élevages et d’utiliser des produits de substitutions pour la fabrication des préparations issues de la médecine traditionnelle.
Dans l’attente d’une décision chinoise interdisant enfin ces pratiques d’un autre âge, la Fondation 30 Millions d’Amis privilégie les actions de terrain. C’est ainsi qu’elle a apporté en décembre 2005 son soutien à hauteur de 20 000 $ (soit plus de 16 000 €) à Animals Asia Foundation pour encourager son action de sauvetage des ours et pour leur assurer une retraite heureuse auprès de Jill Robinson.
Pour mobiliser l’opinion et donner plus de poids à son action, la Fondation a également lancé une pétition pour mettre un terme aux souffrances des ours à collier en Chine.
Voilà des millénaires que la médecine traditionnelle chinoise prescrit des dérivés de bile d'ours dont l'efficacité n'est pas prouvée scientifiquement. Mais, depuis une vingtaine d'années, la vente et la demande résultant des produits de bile ont mené des milliers d’ours à collier à être mutilés dans des fermes souvent insalubres. Sur place, Animals Asia Foundation, une organisation créée par Jill Robinson, tente de faire sortir un maximum d’ours des fermes d’élevage pour les placer dans un sanctuaire qui accueille déjà plus de 200 rescapés. Pour appuyer son action, la Fondation 30 Millions d’Amis a décidé de la soutenir à hauteur de 20 000 $.
La mise sur le marché de produits dérivés de bile d’ours condamne chaque jour plusieurs milliers d’ours noirs d’Asie (dit ours à collier) à subir l’enfer et met un prix sur la tête de chaque animal vivant en liberté.
Dans le sud est de l’Asie, ces plantigrades sont capturés et vendus pour soutenir ces fermes.
C’est pourquoi il reste aujourd’hui si peu d’ours à collier en Asie, une espèce classée en Annexe 1de la CITES, dont tout commerce est strictement interdit.
Attachés par un collier métallique, ces ours sont bloqués jour et nuit en position allongée dans des cages exiguës dans lesquelles ils ne peuvent même pas se retourner. Les blessures à la tête, aux pattes et au dos, dues au frottement répété des animaux contre les barreaux des cages sont visibles sur la plupart d'entre eux.
Entre 10 et 20ml de bile est extrait de chaque ours, deux fois par jour. Leur flan est traversé par une sonde pour prélever leur bile, entraînant d'atroces souffrances. La plupart du temps, pendant l'extraction de bile, les animaux gémissent et frappent leur tête contre les barreaux et quelques ours vont même jusqu'à mâcher leurs propres pattes.
Cet enfer, Jill Robinson l’a découvert en 1993 lorsqu’elle visite une de ces fermes. Elle en revient horrifiée et se fait une promesse : libérer tous les ours qu'elle a pu rencontrer. Pour cela elle a créé Animals Asia Foundation qui disposera rapidement d’un refuge de 10 hectares dans la province du Sichuan en Chine. Ce véritable sanctuaire des ours maltraités recueille déjà plus de 200 spécimens, sauvés de l’horreur.
La Fondation 30 Millions d’Amis mobilisée
De son coté, la Fondation 30 Millions d’Amis avait déjà appelé en 2001 les autorités chinoises à mettre tout en œuvre pour faire interdire de tels élevages et d’utiliser des produits de substitutions pour la fabrication des préparations issues de la médecine traditionnelle.
Dans l’attente d’une décision chinoise interdisant enfin ces pratiques d’un autre âge, la Fondation 30 Millions d’Amis privilégie les actions de terrain. C’est ainsi qu’elle a apporté en décembre 2005 son soutien à hauteur de 20 000 $ (soit plus de 16 000 €) à Animals Asia Foundation pour encourager son action de sauvetage des ours et pour leur assurer une retraite heureuse auprès de Jill Robinson.
Pour mobiliser l’opinion et donner plus de poids à son action, la Fondation a également lancé une pétition pour mettre un terme aux souffrances des ours à collier en Chine.