F
Fred
Invité
à la tête de 82 milliards de cas*h, le groupe est en mal d’investissements.
Les marchés ne sont jamais contents. La Bourse a lourdement sanctionné le titre Apple, qui a perdu 7 % de sa valeur après la publication mardi soir de nouveaux résultats records. Son chiffre d’affaires annuel atteint 108 milliards de dollars, en hausse de 66 %, pour un résultat de 25,92 milliards de dollars (+85 %). La trésorerie se monte à 81,6 milliards de dollars. Apple a plus de ca*sh que le gouvernement américain.
Cette comparaison n’en finit plus de perturber les marchés financiers qui cherchent à obtenir une réponse à cette question récurrente : que va faire la firme à la pomme de son trésor de guerre ? Les investisseurs rêvent à haute voix à une augmentation substantielle des dividendes et/ou à des opérations de rachat d’actions. Peu probable, tant Tim Cook, le nouveau PDG d’Apple, est resté sur la même ligne que Steve Jobs. «L’argent ne nous brûle pas les poches. Nous sommes très conservateurs dans nos investissements», a-t-il répondu. Une sagesse qui laisse pantois quand les concurrents de la marque dépensent des milliards pour leur croissance. Parmi les pistes de dépenses évoquées, figure le rachat de brevets. Un sujet sensible, alors que le groupe accumule les procès.
Autre axe de dépenses évoqué, la multiplication des Apple Store, notamment en Chine. Le pays joue un rôle de plus en plus important et pourrait devenir le premier marché de la marque, devant les États-Unis. Parallèlement, le développement d’iCloud (service de stockage de données à distance) devrait impliquer le développement de nouveaux centres de stockage de données, très coûteux.
Cette comparaison n’en finit plus de perturber les marchés financiers qui cherchent à obtenir une réponse à cette question récurrente : que va faire la firme à la pomme de son trésor de guerre ? Les investisseurs rêvent à haute voix à une augmentation substantielle des dividendes et/ou à des opérations de rachat d’actions. Peu probable, tant Tim Cook, le nouveau PDG d’Apple, est resté sur la même ligne que Steve Jobs. «L’argent ne nous brûle pas les poches. Nous sommes très conservateurs dans nos investissements», a-t-il répondu. Une sagesse qui laisse pantois quand les concurrents de la marque dépensent des milliards pour leur croissance. Parmi les pistes de dépenses évoquées, figure le rachat de brevets. Un sujet sensible, alors que le groupe accumule les procès.
Autre axe de dépenses évoqué, la multiplication des Apple Store, notamment en Chine. Le pays joue un rôle de plus en plus important et pourrait devenir le premier marché de la marque, devant les États-Unis. Parallèlement, le développement d’iCloud (service de stockage de données à distance) devrait impliquer le développement de nouveaux centres de stockage de données, très coûteux.
Muter vers la globalisation
L’autre grand relais de croissance identifié par Tim Cook est l’iPad (11 millions d’exemplaires vendus sur le dernier trimestre). Le patron n’a eu de cesse de vanter les mérites de sa tablette, qui représente les trois quarts des ventes mondiales, selon lui. Ce segment de produits devrait continuer à se développer, pour dépasser à terme celui des PC. Le successeur de Steve Jobs n’a pas résisté au plaisir d’épingler Microsoft. «La cannibalisation des ventes d’ordinateurs par l’iPad se fait au détriment des PC sous Windows. Nous n’avons jamais autant vendu de Mac», a-t-il souligné.
Après avoir été une marque élitiste, de part ses tarifs, le groupe dirigé par Tim Cook semble prêt à se globaliser, une vraie mutation. «Nous voulons que l’iPhone soit dans autant de mains que possible », a déclaré le PDG. Cette globalisation est rendue possible par le maintien sur le marché d’anciens modèles, en l’occurrence l’iPhone 3G et l’iPhone 4. Elle doit aussi lui permettre de résister à l’offensive des smartphones sous Android et à renforcer les positions de son propre système d’exploitation (iOS). L’avant-dernier modèle d’iPhone est désormais proposé gratuitement par certains opérateurs, positionnant même Apple sur le marché des forfaits prépayés.
Des arguments qui font écho aux critiques portant sur le ralentissement des ventes d’iPhone au dernier trimestre (à 17 millions). Les consommateurs ayant reporté leur décision d’achat, en attendant l’iPhone 5 (finalement 4S.) À force de rumeurs sur ses nouveautés, Apple s’est fait prendre à son propre jeu.
Après avoir été une marque élitiste, de part ses tarifs, le groupe dirigé par Tim Cook semble prêt à se globaliser, une vraie mutation. «Nous voulons que l’iPhone soit dans autant de mains que possible », a déclaré le PDG. Cette globalisation est rendue possible par le maintien sur le marché d’anciens modèles, en l’occurrence l’iPhone 3G et l’iPhone 4. Elle doit aussi lui permettre de résister à l’offensive des smartphones sous Android et à renforcer les positions de son propre système d’exploitation (iOS). L’avant-dernier modèle d’iPhone est désormais proposé gratuitement par certains opérateurs, positionnant même Apple sur le marché des forfaits prépayés.
Des arguments qui font écho aux critiques portant sur le ralentissement des ventes d’iPhone au dernier trimestre (à 17 millions). Les consommateurs ayant reporté leur décision d’achat, en attendant l’iPhone 5 (finalement 4S.) À force de rumeurs sur ses nouveautés, Apple s’est fait prendre à son propre jeu.
source le figaro