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clarkgaybeul
Invité
Craignant un plan de licenciements, les délégués CGT des 3 Suisses appellent à un mouvement de grève aujourd'hui. Ils invitent aussi les salariés à participer au rassemblement devant le siège du Medef à Lille.
Ce ne sont encore que des craintes, mais elles sont suffisamment sérieuses pour lancer « un mouvement à titre préventif », selon l'expression de Denis Dubois, délégué CGT. Disposant d'une majorité absolue dans l'entreprise, le syndicat appelle aujourd'hui les 2 200 salariés, répartis sur le centre d'expédition de Flers à Villeneuve d'Ascq et le siège de Holden à Croix, à un mouvement de grève. La durée et le moment sont laissés au libre choix des salariés, d'une heure à toute la journée.
Ils craignent un plan de relance avec des licenciements à la clé, comme chez leur concurrent de La Redoute où 672 suppressions d'emplois ont été annoncées : « Ce matin, je suis passée dans les ateliers pour mobiliser les salariés, raconte Fatiha Bouzaoui, également déléguée CGT. Il y a une grande préoccupation par rapport à l'emploi. »
Le CE déplacé
Cette crainte est alimentée par un changement de date du comité d'entreprise. Initialement prévu le 9 décembre, il avait été reporté au 16 décembre. Or, les délégués ont appris lors du dernier CE que la veille, leur nouveau directeur général, Pascal Gires, allait rencontrer les actionnaires.
Ancien de La Poste, Vivendi ou encore LVMH, ce dernier a succédé à Jean-Marie Bouckaert aux commandes du groupe, qui compte 12 500 salariés au niveau international, au début du mois : « Ce qui est inquiétant, c'est qu'il nous a été présenté par son adjoint, Éric Platiau, comme un professionnel du redressement et de la redynamisation, ajoute Denis Dubois. Il nous a aussi dit que sa principale préoccupation était de rassurer les actionnaires et de stopper la spirale des pertes. » Contactée, la direction n'a pas souhaité répondre à nos questions.
Augmentations salariales et transparence
Les syndicalistes en profitent pour porter d'autres revendications : des augmentations de salaires et davantage de transparence. « Les actionnaires ont touché 55 millions d'euros de dividendes en 2007, pendant que nos salaires étaient gelés, déplore Fatiha Bouzaoui. Et quand on demande combien notre ex-dirigeant a touché lors de son départ, on ne nous répond pas. » Ils espèrent que leur mobilisation portera ses fruits : « Lors du dernier plan de licenciements en 1989, il y avait eu une forte grève qui avait permis de faire baisser son ampleur », se remémore Fatiha Bouzaoui. Plus récemment, en juin, les salariés avaient aussi fait plier la direction qui voulait remettre en cause les 35 heures, avec un blocus de deux jours. « On ne peut pas rester les bras croisés s'il y a des suppressions annoncées », conclut-elle.
Ca pue aussi chez LA REDOUTE d'après les infos de ce matin, et ils associent la vague à celle de la Camif... Le chiffre d'affaires dégringole à tout va pour les 3 Suisses et La Redoute depuis plusieurs années :-?, comme cela l'a été pour la Camif...
http://www.nordeclair.fr/Locales/2008/11/26/debrayages-prevus-aujourd-hui-aux-3-suis.shtml#
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http://www.nordeclair.fr/phpinclude....shtml|mercredi 26.11.2008, 06:00|RC|/Locales
Ce ne sont encore que des craintes, mais elles sont suffisamment sérieuses pour lancer « un mouvement à titre préventif », selon l'expression de Denis Dubois, délégué CGT. Disposant d'une majorité absolue dans l'entreprise, le syndicat appelle aujourd'hui les 2 200 salariés, répartis sur le centre d'expédition de Flers à Villeneuve d'Ascq et le siège de Holden à Croix, à un mouvement de grève. La durée et le moment sont laissés au libre choix des salariés, d'une heure à toute la journée.
Ils craignent un plan de relance avec des licenciements à la clé, comme chez leur concurrent de La Redoute où 672 suppressions d'emplois ont été annoncées : « Ce matin, je suis passée dans les ateliers pour mobiliser les salariés, raconte Fatiha Bouzaoui, également déléguée CGT. Il y a une grande préoccupation par rapport à l'emploi. »
Le CE déplacé
Cette crainte est alimentée par un changement de date du comité d'entreprise. Initialement prévu le 9 décembre, il avait été reporté au 16 décembre. Or, les délégués ont appris lors du dernier CE que la veille, leur nouveau directeur général, Pascal Gires, allait rencontrer les actionnaires.
Ancien de La Poste, Vivendi ou encore LVMH, ce dernier a succédé à Jean-Marie Bouckaert aux commandes du groupe, qui compte 12 500 salariés au niveau international, au début du mois : « Ce qui est inquiétant, c'est qu'il nous a été présenté par son adjoint, Éric Platiau, comme un professionnel du redressement et de la redynamisation, ajoute Denis Dubois. Il nous a aussi dit que sa principale préoccupation était de rassurer les actionnaires et de stopper la spirale des pertes. » Contactée, la direction n'a pas souhaité répondre à nos questions.
Augmentations salariales et transparence
Les syndicalistes en profitent pour porter d'autres revendications : des augmentations de salaires et davantage de transparence. « Les actionnaires ont touché 55 millions d'euros de dividendes en 2007, pendant que nos salaires étaient gelés, déplore Fatiha Bouzaoui. Et quand on demande combien notre ex-dirigeant a touché lors de son départ, on ne nous répond pas. » Ils espèrent que leur mobilisation portera ses fruits : « Lors du dernier plan de licenciements en 1989, il y avait eu une forte grève qui avait permis de faire baisser son ampleur », se remémore Fatiha Bouzaoui. Plus récemment, en juin, les salariés avaient aussi fait plier la direction qui voulait remettre en cause les 35 heures, avec un blocus de deux jours. « On ne peut pas rester les bras croisés s'il y a des suppressions annoncées », conclut-elle.
Ca pue aussi chez LA REDOUTE d'après les infos de ce matin, et ils associent la vague à celle de la Camif... Le chiffre d'affaires dégringole à tout va pour les 3 Suisses et La Redoute depuis plusieurs années :-?, comme cela l'a été pour la Camif...
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